Les boissons alcoolisées n’ont pas d’étiquettes nutritionnelles comme les autres aliments que nous consommons. La police de l’alimentation peut s’insurger contre le sucre, les graisses et la surtransformation mais concernant l’alcool silence radio.
Alors qu’on va le voir contrairement à ce que dit le dicton, l’alcool ce n’est pas de l’eau !
L'alcool est calorique
Le premier fait désagréable est qu’avec 7 calories par gramme, l’alcool contient presque deux fois plus de calories que les glucides (4 calories par gramme) et les protéines (4,2 calories par gramme). En plus de cela, il faut tenir compte d’autres composants tels que les glucides inhérents à la bière elle-même, le sucre contenu dans les jus de fruits et les mixers, et la graisse contenue dans la crème qui entre dans la composition des cocktails.
Votre corps ne peut pas stocker l'alcool
Le deuxième problème est celui du stockage. Le corps stocke les protéines sous forme de muscles. Il stocke les glucides sous forme de glycogène dans le foie et les muscles, et sous forme de graisse dans les tissus adipeux, comme beaucoup d’entre nous ne le savent que trop bien.
En revanche, le corps ne peut pas stocker l’alcool. Une fois ingéré, il doit être brûlé immédiatement. Il prend le pas sur les aliments qui l’accompagnent ou même sur ce que nous consommons au cours d’une journée. Pire encore, étant donné la forte densité énergétique de l’alcool, les aliments que nous consommons seront considérés comme un surplus par rapport à nos besoins quotidiens. Cet excédent se transforme également en graisse et explique donc pourquoi l’alcool peut vous faire grossir.
L'alcool stimule l'appétit
Le troisième facteur est que l’alcool stimule l’appétit. Depuis des siècles, les médecins prescrivent aux personnes âgées, qui perdent souvent l’appétit, un verre de vin avant le dîner. Le mot apéritif d’ailleurs vient du latin “aperire” qui signifie ouvrir, et l’alcool nous ouvre effectivement l’appétit.
L'alcool altère nos jugements
Un quatrième facteur connexe est l’effet bien connu de l’alcool comme suppresseur du système nerveux central. À petites doses, un verre ou deux supprime préférentiellement l’inhibition plus que les autres fonctions cérébrales. C’est pourquoi les personnes qui boivent deviennent plus loquaces et désinhibées au fur et à mesure que la fête avance. Les non-buveurs ne tardent pas à remarquer que la conversation devient plus forte et plus animée en peu de temps. Les inhibitions disparaissent progressivement avec chaque verre, si bien que nous nous retrouvons à manger davantage de ce qui nous est proposé ou à nous empiffrer de glaces, de pâtisseries et de friandises caloriques que nous aurions normalement renoncé à consommer lorsque nous n’étions pas sous influence de l’alcool. Au fur et à mesure que la dose d’alcool augmente, le jugement s’efface de plus en plus.
Vous savez tout !
Voilà donc les différentes raisons qui expliquent que l’alcool n’est pas votre ami si vous cherchez à rester en forme. Pour le reste, on vous laisse gérer vos soirées comme vous l’entendez 😉